Magazine arzon - N°53 – Juillet 2010

Le parking du Fogeo Ce parking très fréquenté était dégradé. Il a été entièrement réaménagé avec des voies de circulation dans le prolongement de la voie d’accès pour dégager la vue. Il peut accueillir 153 véhicules (4 places handicapés) et 2 bus (pour les scolaires fréquentant l’école de voile). Pour accéder au Parc du Fogeo, les piétons peuvent emprunter le chemin de Lenn Vihan (entièrement refait) ou celui longeant la Thalasso adapté aux personnes à mobilité réduite. L’éclairage est réalisé avec des candélabres équipés de lanternes à LED (59W/29W à mi-puissance) et les séparations entre bandes de stationnement seront arborées (plantation à l’automne, arbres envisagés mûriers platanes). La végétation invasive et de mauvaise qualité qui séparait le parking des Terrasses de Kerjouanno a été éradiquée. Initialement prévue au début du printemps, la replantation ne pourra se faire que cet automne du fait du retard lié aux intempéries de l’hiver et peu à peu parking et Terrasses seront de nouveau isolés. Hors plantations, le coût du chantier est d’environ 250 k€ auxquels s’ajoutent 80 k€ pour l’éclairage.

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Le réaménagement du Parc du Fogeo :

Le Parc du Fogeo, zone de verdure entre la plage du Fogeo, Kerjouanno et le Port du Crouesty est une chance pour Arzon, avec plus de 9 hectares maintenus en zone naturelle, sans urbanisation et donnant de la place pour des zones de jeux, de détente, et d’activités sportives.
Mais le site se dégrade progressivement. En été, des mares d’eau croupissante, une invasion progressive de robiniers-faux acacias aux épines acérées, et de Baccharis boquant la biodiversité, un minigolf guère attractif, un club house trop peu utilisé, malgré sa proximité des plages, des grillages d’un esthétique vieillissant.. Quel gâchis !

La basse qualité des circulations d’eau pluviale pose un vrai problème d’hygiène et de salubrité publique. Pour pouvoir réagir sans plus attendre, l’équipe municipale a engagé une analyse détaillée de l’ensemble du site, tant dans les aspects biologiques, hydrologiques et paysagés, que pour la valorisation des activités ludiques, sportives et touristiques.
Cette étude, menée par les cabinets spécialisés Reeb et Bouffort, a conduit à l’avant projet illustré ci-dessous, basé sur la réhabilitation dans la partie nord du Parc d’un cheminement actif de l’eau en toute saison et son traitement naturel par phyto-épuration (percolation sur les racines de roseaux, qui retiennent toutes les impuretés chimiques et biologiques).
La circulation de l’eau en période d’étiage sera entretenue par pompage depuis la nappe (éolien ou solaire) dans les fossés les plus hauts. Un investissement significatif est prévu pour introduire des plantes de qualité et des fleurs, adaptées au climat particulier de la presqu’ile, avec des parcours éducatifs et de détente, adaptés aux handicapés visuels ou moteur.

Ce projet va être présenté aux personnes intéressées dès cet été, pour être finalisé pour l’automne et engagé cet hiver, la période la plus favorable pour les plantations.
Dans une seconde phase, encore en cours d’étude, c’est la zone sud qui fera l’objet de toute notre attention. Il faut revaloriser les différentes activités estivales, et éventuellement introduire des éléments comme un théâtre de verdure (isolé de l’ensemble des habitations périphériques par un gros croissant de terre), ou une levée de terre d’un à deux mètres pour protéger les maisons à l’ouest du Parc, construites trop près du niveau de la mer, en cas d’érosion de la dune pendant une tempête.
D’autres idées sont proposées, mais le schéma d’ensemble de cette zone est encore loin d’être finalisé. Les travaux ne seront pas lancés avant l’automne 2011

Et il n’est pas question de toucher à la dune : les protections développées par l’équipe des environnements naturels sensibles du Conseil Régional, responsable de cette zone ont permis la réapparition d’espèces fragiles, d’intérêt patrimonial, et une stabilisation du haut de la dune contre l’érosion : Aidons à les préserver!