Projet de réaménagement du parc du Fogeo, phase 3
appel d'offres novembre 2018, terrassements

Le texte présenté ci-après est un extrait du CCTP de l'appel d'offres lancé en novembre 2018 par la Mairie d'Arzon.
Les passages en bleu sont les commentaires des Amis du Parc du Fogeo

PARC DU FOGEO
TRAVAUX DE TERRASSEMENTS ET DE CREATION D’UNE RECIRCULATION DES EAUX DES NOUES SAUMATRES
TRAVAUX DE CURAGE DES NOUES D’EAUX PLUVIALES

1. CONTEXTE ET PRESENTATION DES TRAVAUX

Les travaux prévus concernent la redynamisation des bassins et noues du parc, la création d’aires de phytoremédiation des arrivées d’eaux pluviales, et le curage soigné des noues d’eau douce à l’est du parc.

- Le projet de dynamisation du débit d’eau dans le système hydraulique du parc du Fogeo doit conçu pour créer une dynamique d’écoulement apte à éviter les phénomènes de sédimentation en excès, et à « occuper l’espace laissé vide » par les effets de marées, au sein des bassins et noues.
A contrario, ce débit doit être adapté pour ne pas mettre les bassins et noues en charge. Les contraintes d’écoulement sont d’une part les sections busées sous les passerelles et secteurs couverts (jeu de boules, et aval passerelle N°1), et d’autre part les variations de niveau d’eau issus de la lagune (effet dôme et phénomène de « reflux » lors des marées hautes à coefficient important).
Notons que les hydrotubes des traversées des passerelles et secteurs couverts (jeu de boules) sont immergés de plusieurs dizaines de centimètres, présentent un faible diamètre qui limite de façon importante les débits capables, et constituent ainsi un frein hydraulique de l’écoulement des masses d’eau à leur niveau.
On peut s'interroger sur la raison de ce faible diamètre des buses passant sous le jeu de boules. Souvenons-nous que lors des travaux sur les noues au nord du Parc, il nous avait été expliqué combien il était important de supprimer toutes les buses qui peuvent faire obstacle à la bonne circulation de l'eau, et de les remplacer par de petits ponts...
Afin de créer une dynamique hydraulique dont l’effet se répercutera tout au long du cheminement de l’eau au sein du parc, l’idée est de faire un apport d’eau de l’aval vers l’amont.
En pratique (voir ci-dessous), la recirculation d'eau ne va dynamiser qu'une très faible portion, d'une vingtaine de mètres seulement, des noues d'eau saumâtre.
Nous avons défini 2 secteurs à traiter de façon différente : le petit bassin ouest, dont la dynamique est à créer, de façon permanente, et la noue intermédiaire, dont la dynamique est à créer de façon intermittente afin de ne pas amplifier les mises en charges induites par les sous-pressions lors des cycles de marée.
Dans l’objectif d’améliorer l’écoulement de l’eau dans les noues et bassins ouest lorsque les eaux sont momentanément stagnantes, il apparait nécessaire de pouvoir créer une dynamique des cheminements hydrauliques. Toute la difficulté sera de gérer cette dynamique aux moments opportuns, sans mise en charge des bassins et noues de transfert.

- En complément de cette dynamique d’écoulement, un traitement de dépollution est prévu sur les trois arrivées des eaux pluviales « souillées » qui se jettent dans les noues et bassins du parc. Afin de conserver l’esprit naturel du par cet d’œuvrer pour la biodiversité de ce site, le traitement des eaux pluviales se fera de façon écologique, à l’aide de la phytoremédiation. Trois aires de phytoremédiation sont donc prévues sur le parc.

- Enfin, les travaux comprennent également le curage doux de noues d’eaux douces sur la partie est du parc. Ces noues collectent et transfèrent les eaux pluviales issues des bassins versants est (Kerjouanno et parking,…). Ces travaux s’opéreront conformément aux prescriptions de la loi sur l’eau, dans le respect de la faune et microfaune qui y nichent.
En réalité, la loi sur l'eau n'impose aucune contrainte pour les opérations de curage et d'entretien des fossés et noues. Par contre, le Ministère de l'Agriculture a émis quelques recommandations à ce sujet.


1.1. Travaux de mise en charge du petit bassin ouest

Il est alimenté par les apports du fossé ouest, et par les apports d’eau douce du Miramar (rejets d’eaux pluviales). Ce bassin est toujours vide, avec la présence d’un petit filet d’eau qui s’écoule dans son lit mineur. Son radier dans sa partie haute se situe à la cote 1.00 NGF. Cette cote se situe au dessus de l’influence des marées, sauf par fort coefficient.
Dans sa partie aval, quelques mètres avant le passage en hydrotube sous la passerelle N°1, la cote radier se situe à 0.75 NGF. Dans ce secteur du bassin, on constate la présence de l’eau sous l’aspect d’une flaque permanente.
Les valeurs de conductivité de ce petit bassin sont extrêmement variables (12 à 52 000 µs/cm). La salinité varie entre celle de l’eau de mer (voire même légèrement plus concentrée), et une valeur diluée par 4, témoignant de l’alternance d’eau douce et d’eau saumâtre à saline. Ce secteur subit donc l’influence de la sous-pression de la nappe d’eau douce et du biseau salé sous-jacents.
Ce bassin présente donc un besoin d’aménagement afin de lui restituer sa fonction initialement prévue de bassin en eau.
Des essais menés au cours de l’été 2018 par les services techniques ont montré que ce bassin était capable de rester en eau, si l’hydrotube de rejet était momentanément obstrué.
Ainsi donc, les travaux vont consister à créer d’un obstacle à l’écoulement des eaux qui le traversent. Cet obstacle sera réalisé à l’aide d’un enrochement disposé comme un barrage, quelques mètres en amont de l’hydrotube de rejet.
Les travaux consisteront à créer une mise en charge du bassin à l’aide d’une petite retenue d’eau à l’aide d’un enrochement rendu partiellement étanche, afin de créer un effet de surverse de l’eau.
Le bassin sera ainsi toujours en eau, alimenté par les arrivées du fossé ouest (eau de mer et eau pluviale). Ces arrivées sont intermittentes, et correspondent, comme expliqué précédemment, aux intrusions d’eau de mer qui rejoignent le fossé 20 mètres en amont de l’entrée du bassin.
Les travaux consisteront en un petit reprofilage du bassin, sans approfondissement, et à la mise en place d’un enrochement pour former une retenue d’eau de hauteur utile de hauteur maximale égale à 0,60m.
L’alimentation en eau sera assurée par les arrivées du fossé (alternance d’eau de mer et d’eau de pluie)
Le schéma suivant présente une proposition d’aménagement du petit bassin ouest, avec arrivée de l’apport d’eau directement dans la rétention d’eau :




D'un point de vue esthétique, la mise en eau du petit bassin améliorera évidemment la situation par rapport à la flaque huileuse qui y stagne depuis le creusement de ce petit "bassin".


1.2. Travaux de dynamisation des eaux de la noue intermédiaire

Cet ouvrage de transfert se développe depuis la convergence des 2 bassins ouest, jusqu’à l’entrée de la lagune saumâtre. Son fonctionnement hydraulique attendu est un écoulement gravitaire grâce à un lit à forme de pente.
On comprend mal comment la pente du lit peut avoit un effet sur la circulation de l'eau alors que le débit dans la noue est extrêmement faible hors période de forte pluie (voire inversé en période de marée montante)
Deux phénomènes viennent perturber ce fonctionnement.
Le premier, expliqué précédemment, est la sous-pression exercée par la nappe et le biseau salé, impulsant des variations du niveau d’eau au gré des cycles de marée, notamment lorsque l’on se rapproche de la lagune saumâtre.
Le second est le débit capable fixé par le diamètre de l’hydrotube et ses conditions d’écoulement à section pleine.
Ainsi, cet ouvrage subit des perturbations hydrauliques qui induisent indirectement les désagréments observés notamment en période de nappe basse et plus spécifiquement en cycle de basse mer : coloration brune de l’eau, sédimentation de boues marron, alcalinisation de l’eau.
Dans ces conditions, la noue intermédiaire nécessite une dynamique de l’eau.
La création d’une dynamique au sein de la noue intermédiaire va s’opérer à l’aide d’un pompage situé au niveau de la passerelle N°2. L’eau sera relevée vers l’amont de la noue vers un enrochement à créer sur la berge droite de la noue, en aval immédiat du jeu de boules.
in fine, l'enrochement sera créé sur la rive gauche de la noue
Les eaux ainsi renvoyées en amont sur une quarantaine de mètres seront ré-oxygénées grâce à l’écoulement « cascade » sur l’enrochement. Cette zone oxygénée permettra de développer de nouveaux écosystèmes adaptés au milieu aérobie. Le renvoi de l’eau en aval immédiat de l’hydrotube n’aggravera pas les contraintes de fonctionnement hydraulique. C’est pour cette raison que nous ne proposerons pas de création de dynamique de l’eau en amont du jeu de boules.
En pratique, la remontée d'eau ne se fera que sur une vingtaine de mètres, soit une portion faible du réseau d'eau saumatre. Il est bien dommage que, à cause semble-t-il d'un mauvais dimensionnement des buses sous le jeu de boules, la circulation d'eau ne puisse pas concerner l'ensemble du dispositif, depuis le nouveau bassin d'eau saumâtre qui va rester stagnant une bonne partie de l'année.
Le schéma ci-dessous présente le principe de cet apport d’eau au sein de la noue intermédiaire en aval du jeu de boules.
Un apport limité à 20 m3/h nous parait raisonnable et sans risque de mise en charge de la noue. Il sera assuré par pompage. La prise d’eau se fera depuis l’aval immédiat de la passerelle N°2. Un petit poste de relevage équipé d’un groupe électropompe submersible prévu pour eau saumâtre sera installé dans la berge, caché par un enrochement naturel. Son refoulement par canalisation souple se développera le long de la berge de la noue, enterré à faible profondeur, jusqu’au pied du gabion du jeu de boules (berge droite, côté « dune »). L’arrivée du refoulement s’effectuera au sommet d’un enrochement à créer et chutera sur les rochers jusqu’au plan d’eau de la noue, en favorisant l’oxygénation du milieu naturel. Notons que cet enrochement sera disposé en vis-à-vis du petit massif de phytoremédiation de l’arrivée des eaux pluviales, sur la berge gauche. Cet ensemble apportera des abris et niches pour la macro faune, favorables au développement de la biodiversité.
En pratique, la canalisation débouche à côté du filtre bioépurateur et non en face. Risque-t-il d'y avoir un impact sur le fonctionnement de la bioépuration ?

Le fonctionnement de cette dynamique sera asservi au niveau liquide du plan d’eau au niveau de la passerelle N°2. En effet, ce secteur nous parait stratégique car l’inversion du sens d’écoulement de l’eau observé selon les moments de la marée s’effectue ici.
Ainsi, sur détection d’un niveau bas (cas de basse mer par temps sec), le pompage se déclenchera et viendra créer une boucle de circulation d’eau sur ce tronçon de noue, en favorisant la dynamique. Dès que le niveau d’eau augmentera au niveau de la passerelle N°2, au cours du cycle de pleine mer suivant, le pompage s’arrêtera sur détection d’un niveau haut.




1.3. Travaux de création de trois aires de phytoremédiation

Trois aires de phytoremédiation seront créées.
Elles sont dimensionnées sur la pluie modale (1,2 mm), et permettront ainsi d’absorber les volumes des pluies correspondantes au sein d’un média filtrant planté d’espèces phytoremédiantes. Les polluants visés par la phytoremédiation sont les hydrocarbures totaux, les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et les métaux lourds, classiquement observés dans les eaux ruisselées sur des surfaces urbanisées.
Les schémas ci-dessous localisent les trois aires de phytoremédiation.





1.4. Travaux de curage soigné des noues

Les noues sont des fossés larges et peu profonds avec des rives en pente douce qui en facilitent l’entretien en permettant l’accès aux machines.
Le curage soigné consiste à évacuer les dépôts de boues de décantation lorsque leur quantité est telle qu’elle induit une modification du volume utile de rétention. Cependant, ces boues abritent une micro-faune riche qu’il convient de préserver au cours des opérations de curage.
Ce curage doit être effectué tous les 5 ans environ. L’extraction des boues est réalisée par voie hydraulique ou à sec (pompage, balayage, pelletage, …). Dans le cas présent, le choix du pelletage mécanique a été retenu.
Les boues sont à évacuer sur la berge, pour égoutture, afin de laisser la micro-faune rejoindre son habitat.
Le linéaire du tronçon à curer pour la présente tranche des travaux s’élève à 150 ml.

Bien que le curage des fossés et noues ne soit pas réglementé, le Ministère de l'Agriculture a émis un certain nombre de recommandations techniques et notamment : "- La profondeur du fossé doit être maintenue entre 40 cm et 70 cm.
- Le fossé est entretenu de préférence en septembre pour respecter la période de reproduction des amphibiens (à partir de février) et celle des libellules (de mars à août).
- Lorsqu’ils deviennent nécessaires (tous les 5 à 10 ans) les curages se font par tronçons (de moins de 100 m) et lorsque le fossé est à sec. Ils respectent des méthodes douces (comme par exemple la méthode du tiers inférieur) : seul le tiers inférieur du fossé est nettoyé par creusage.
- La vase issue du curage est étalée plutôt que stockée en tas, cela favorise la reprise de la végétation au travers des graines ou de la microfaune que contient cette vase...
- ...L’entretien du couvert herbacé se fera de préférence par fauchage avec exportation des résidus ou par broyage, si possible tous les 2 ans et en alternance entre les rives afin d’éviter l’obstruction du fossé en aval et de laisser un refuge pour les insectes.
Sans oublier les recommandations habituelles pour ce genre de travaux : "Modalités de curage :
- éviter le "curage à blanc", c’est-à-dire le reprofilage des berges et le décapage des végétaux et de la couche superficielle du sol ;
- enlever les sédiments par tronçon en étalant le travail sur plusieurs années de façon à permettre la recolonisation par la végétation de la partie mise à nue ;
- ne pas surcreuser afin de respecter le calibre des fossés (dans sa largeur et sa profondeur naturelle) ;
- réensemencer la couche superficielle du fond du fossé en re-étalant les premiers centimètres de vase extraite qui contient graines, boutures et microfaune ;
- privilégier l’enlèvement de sédiments à sec, moins dommageable pour les talus et berges mais ne permettant pas à la faune aquatique de s’échapper.
Modalités d’entretien de la végétation :
- entretenir une berge sur deux dans le cas d’une fauche annuelle des berges (cette recommandation permet de maintenir des lieux de vie favorables pour la faune (libellules, canards...) et la flore ;
- conserver les végétaux en crête de berge (arbustes, grands arbres et arbres morts) ;
- conserver la végétation des berges pour aider à leur stabilisation, éviter qu’elles ne s’éboulent, et préserver la diversité biologique ;
- entretenir la végétation herbacée des berges par la fauche ou le broyage des talus hors de la période de reproduction de la faune et de la flore qui s’étend chez la plupart des espèces entre fin mars et début juillet ;
- faucarder (faucher) les herbes aquatiques uniquement sur une bande médiane au milieu du fossé lorsque sa largeur le permet, c’est-à-dire en préservant la végétation aquatique proche des berges."
Avec un curage à blanc sur 150 mètres avec fauchage simultané des deux berges, on est assez loin des préconisations d'entretien doux des fossés.



2. DESCRIPTIF DES TRAVAUX

La mairie d’Arzon est Maître-d’œuvre des travaux. Svitec intervient auprès d’elle comme assistant à Maître d’Ouvrage.
Les travaux seront réalisés conformément aux fascicules N°2, 70 et 71 du CCTG (document annexé à l’arrêté du 30 mai 2012), respectivement terrassements généraux, canalisations d’assainissement et ouvrages annexes, et fourniture et pose de conduites d’adduction et de distribution d’eau.
L'Entrepreneur devra s’être rendu sur site et avoir une bonne connaissance des lieux. Il devra notamment s'être rendu compte de la nature des sols qu'il pourra rencontrer lors de l'exécution de son marché, par la réalisation de sondages de reconnaissance, exécutés par ses soins et à ses frais.
Les opérations de piquetage des canalisations et des ouvrages seront exécutées. Cette opération sera réalisée par l’entrepreneur, en accord avec le maître d’œuvre, et effectuée contradictoirement avant le commencement des travaux.
L’entrepreneur constituera à ses frais le piquetage et le repérage en plaçant lui-même tous les piquets nécessaires à l’implantation complète des ouvrages. Il proposera au maître d’œuvre, pour approbation, les profils de pose qu’il entend suivre ainsi que les schémas de pose décrivant toutes les pièces spéciales.
Les produits préfabriqués (tuyaux, éléments d’ouvrages annexes, pièces spéciales : culottes, joints, raccords) devront satisfaire aux conditions générales des fascicules n°70 et 71 et feront, sur le chantier, l’objet de vérification portant sur les quantités, l’aspect et le contrôle de l’intégrité, le marquage. Les caractéristiques générales sont définies par la norme NFP 16 000. Les tuyaux en PVC pression rigide (polychlorure de vinyle non plastifié) doivent être conformes à la norme NF EN 1452-2 avec assemblage par bague d'étanchéité. Ces tuyaux seront des tubes de qualité organoleptique (bande bleue) raccord laiton agréé pour distribution d’eau potable conforme à la norme NF T 54-063, de série PN 16 bars PE 10.
L’entrepreneur fournira un plan de récolement des travaux, sous formats numériques .pdf et .dwg, géoréférencé dans le système Lambert 93.


2.1. Travaux de mise en charge du petit bassin ouest

Les repères de référence et l’implantation générale des travaux sont fournis à partir des documents joints, ainsi que le listage des points géométriques du projet.
L’entrepreneur est tenu de compléter l’implantation générale par autant de points qu’il est nécessaire pour réaliser les travaux (déblais, remblais, banquettes, fossés).
L’entrepreneur procédera à l'exécution des terrassements nécessaires à la réalisation des travaux, quelle que soit la nature des terrains rencontrés (durs ou tendres).
Les enrochements sont mis en oeuvre sans déversement susceptible de favoriser la ségrégation. Les enrochements comprennent la fourniture, les reprises éventuelles sur stock et la mise en œuvre.



L’enrochement aura une hauteur de 0,60m. Il sera protégé côté amont par un géotextile qui sera enduit de matériau local étanche (argile et/ou vase), afin de limiter la vidange de l’eau par les interstices de l’enrochement.
L’enrochement sera implanté à l’amont de l’exutoire du bassin, à une distance de 3 mètres.



2.2. Travaux de dynamisation des eaux de la noue intermédiaire

Les travaux comprennent :
- la fourniture et pose d’un pompage y compris l’amenée de l’électricité BT depuis le comptage provisoire de type « forain » resté disponible, à proximité immédiat du poste de relevage des eaux usées, situé derrière le jeu de boules.
- le terrassement pour caler le radier à la cote -0,75 NGF,
- la mise en œuvre d’un enrochement pour cacher le pompage
- la mise en œuvre d’un enrochement pour l’arrivée de l’eau recirculée
Les schémas ci-dessous présentent les principes du pompage de recyclage de l’eau saumâtre (documents 1 et 2) :




Le 1er enrochement servira à intégrer le poste de relevage de façon harmonieuse dans le site et à consolider la berge au droit de l’implantation du poste.



Le second enrochement sera localisé au point de recyclage de l’eau, en aval immédiat du gabion du jeu de boules. L’eau recyclée s’écoulera en partie haute et ruissellera sur les blocs de rochers jusque dans le bassin.

L'objectif du pompage est de recycler les eaux d’entrée de lagunage au niveau de la noue intermédiaire, au pied du gabion aval du jeu de boules. Le pompage sera composé d’une pompe installée dans un petit ouvrage en béton auto-lesté. L’ouvrage béton sera intégré dans l’enrochement, non visible depuis les berges et passerelle.
- Pompe submersible centrifuge, corps inox
- Débit: 20 m3/h
- Longueur de refoulement : 40 ml
- Diamètre canalisation de refoulement : 65 mm PVC ou PE ou PEhD
- Cote TN au niveau de la pompe : -0,75 NGF
- Cote du rejet du refoulement : 2,20 m NGF
- Nature des eaux : eaux naturelles saumâtres (conductivité : jusqu’à 30 000 µs/cm)
     - Cote hautes eaux au droit du projet : 0,7 m NGF
     - Cote des plus hautes eaux : TN
L’ouvrage béton sera en liaison hydraulique avec l’eau saumâtre de la lagune.
Le pompage sera équipé d’une vanne d’isolement à protéger en regard fermé.
La pompe sera relevable à l’aide d’un système simple et résistant aux conditions corrosives de l’eau saumâtre.
L'intégralité de la visserie et serrurerie sera en inox 304L.
Cette préconisation d'inox 304L est étonnante pour une utilisation en milieu salin. L'inox 316L aurait été à peine plus cher, mais beucoup plus durable.
L’automatisme de fonctionnement du pompage se fera sur la régulation du niveau de l’eau :
     - Niveau haut : démarrage de la pompe
     - Niveau bas : arrêt de la pompe
     - Niveau très bas : anti-marche –à-sec
Les niveaux doivent être réglables aisément (poires de niveau ou sonde piézométrique)
Le pompage sera équipé d’un coffret de commande électrique en polyester type extérieur étanche IP 659 qui comprendra :
     - Voyant témoin sous tension
     - Voyant vert marche de la pompe
     - Voyant défaut thermique ou isotherme rouge de la pompe
     - Bouton poussoir test lampe
     - sectionneur général
     - Disjoncteur différentiel 300 mA en protection des travailleurs
     - Compteur horaire pompe
     - Ampèremètre pour la pompe
     - Contacteur disjoncteur pour la pompe
     - Commutateur auto-arrêt-marche forcée de la pompe
L’alimentation électrique des équipements sera assurée par le réseau de distribution EDF du parc du Fogeo. Les travaux comprendront le reprise de l’alimentation BT depuis le coffret de type « forain » situé au niveau du poste de relevage des eaux usées (derrière le jeu de boules) à l’aide d’un départ protégé, et l’amenée sous fourreau en tranchée jusqu’au pompage.

Les enrochements comprennent la fourniture, les reprises éventuelles sur stock et la mise en œuvre.
Le refoulement sera posé en pleine terre, selon le tracé du document figurant ci-dessus (paragraphe 1.2.), à une profondeur de 0,60 m.

2.3. Travaux de création de trois aires de phytoremédiation

Deux aires seront réalisées au sein des berges du bassin ouest, et une aire au sein de la noue intermédiaire.
Le schéma du document N° 3 ci-dessous présente les travaux à réaliser.
Les travaux consisteront à décaisser le futur lit de la filtration plantée au sein de la berge du bassin ou de la noue. Le décaissé se fera au droit de l’arrivée en PVC des eaux pluviales.
Le lit de la filtration plantée aura une surface de 9 m², soit environ un carré de 3m x 3m.
Le talutage côté haut de berge sera consolidé par un petit enrochement.
Côté bas de berge, le blocage du média filtrant sera réalisé à l’aide d’un petit enrochement.
Un géotextile sera appliqué sur le talus, le radier du lit de la filtration, avant mise en place des enrochements et du média. Il remontera contre l’enrochement de blocage du média filtrant.
Cette dernière partie de géotextile, appliquée contre l’enrochement, sera enduite de matériau imperméable local (matériau argileux)
Le média sera constitué de matériau drainant local (déblais sablonneux)
Rien ne semble prévu pour empêcher l'assèchement des aires de phytoremédiation en cas d'arrêt des entrées d'eau en été



2.4. Travaux de curage soigné des noues d’eau douce

L’extrait de plan de recollement ci-dessous présente le tronçon de noue à curer dans le cadre des travaux de 3éme tranche.



Le tracé de la noue figure en mauve [en vert] sur la carte ci-dessus.

3. DELAIS DE REALISATION

Les travaux de terrassement devront se dérouler en novembre et décembre 2018.



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